Pat et papa

J’ai eu tout un choc la semaine dernière.
Tout un choc, comme la plupart des gens, en voyant Pat Burns à la télé. Oui tout le monde sait qu’il est atteint d’un cancer, et est en phase terminale. Mais le voir si maigre, après l’avoir vu si fort, si costaud, si sûr de lui, ça « fout la rogne » comme disent les français. Moi, j’ai eu de la peine en le voyant. Pas seulement parce-que j’aimais l’homme et le personnage, mais aussi parce que j’ai revu mon père en Pat Burn.

58 ans, atteint d’un cancer incurable.
Deux hommes costaud qui ne sont plus l’ombre d’eux même ne montrant que la peau et les os.
Deux hommes calme face à la maladie, la crisse de maladie ou cancer qui vient pas juste te prendre et t’enlever la vie mais aussi t’arracher à ceux que tu aimes et ceux qui t’aiment le plus au monde.

J’ai aimé Pat parce-que mon père respectait Pat.
Pat le policier, le coach, le commentateur à qui pleins de choses le « faisait beaucoup rire » comme il disait.
Mon père l’aimait Pat, un ti-cul parti de rien, devenu policier, devenu coach d’une grande équipe. Un « working class hero »

Mon souhait est que ses enfant puisse lui dire à Pat, les choses qu’on ne dit pas à son père de son vivant; Je t’aime papa.
Je t’aime et tu me manques;
Tu me manques à mon mariage et tu n’es pas là
Quand j’ai un bébé et tu n’es pas là
Un beau grand garçon et tu n’es pas là
Quand le mariage, n’est plus un mariage mais une séparation, un statistique et tu n’es pas là
Quand j’ai juste besoin de rien dire et tu n’es pas là.


Je t’aime papa
Bon voyage Pat